Enfin, une bonne nouvelle !

Ne boudons pas notre plaisir !

En cette fin de triste année, libération en Tunisie de l’avocate Sonia Dahmani, incarcérée depuis 18 mois pour « délit d’opinion » !!!

A 60 ans les conditions de détention ont sérieusement dégradé sa santé !

Elle reste « en liberté conditionnelle », c’est-à-dire qu’à la moindre parole qui ne plairait pas à ce régime devenu dictatorial, retour en prison !

(portrait au crayon pastel sur papier noir)

(suite et fin)

Dans ce flot d’images ininterrompu qui nous accrochent, nous agressent, nous séduisent ou nous violentent, quelle chance a le peintre de retenir l’attention du spectateur, au-delà d’un quart de seconde ?

Les foules se pressent aux Grandes Expositions (« Hokusaï » récemment à Nantes) ;  la contemplation de ces « Grandes Oeuvres » aide-t-elle à mieux appréhender, à mieux définir ce qu’est la BEAUTE pour chacun d’entre nous ? Je l’espère vraiment.

Mais ça ne me semble pas suffisant. La médiation, dans le domaine de l’art pictural, suppose de s’appuyer non pas sur la pensée dominante, celle des « grands critiques d’art » qui dans l’histoire se sont souvent trompés, mais sur l’effort demandé à chacun d’aller chercher en soi les correspondances implicites, les attentes inassouvies, les désirs secrets.

C’est ainsi que la contemplation d’un tableau peut nous aider à creuser en nous-mêmes pour y chercher ces sentiments cachés, refoulés, oubliés, ceci à la condition de faire « corps » avec le peintre !

(suite) « Hiver 1917 »

L’art pictural a ceci de particulier qu’il présente une création plate et muette, immédiatement disponible, sans médiation technique particulière, en dehors de la lumière frappant le tableau. On peut passer devant en y jetant un regard distrait, un « coup d’oeil », comme on dit volontiers.

Or, de la même façon qu’on va prendre du temps pour lire un article de presse, des heures pour aller au bout d’un livre, un tableau a besoin de plus de quelques secondes pour le découvrir, l’apprécier, le comprendre. Si le peintre a mis dans cette oeuvre ses émotions, ses croyances, ses frustrations, ses engagements, ses tripes, il y a matière à « percevoir », c’est-à-dire à accepter de chercher pourquoi, à un moment donné de sa vie, un être humain a souhaité partager par le dessin ou la peinture, ses états d’âme ! Et ceci au delà de la performance technique proprement dite.

(suite et fin demain)

Percevoir

Dans le domaine de l’art, la perception visuelle engendre en général un récit narratif né de la rencontre de 2 imaginaires, celui du regardeur et celui qui lui propose une certaine image du réel.

Dans cette narration, le spectateur présente comme un regard singulier, émotionnel, intuitif, ce qui est en fait le produit moins d’une expérience personnelle que d’un habitus de classe. Notre appréciation est en effet largement conditionnée par le jugement dominant dans notre groupe d’appartenance. Nous avons si peu d’occasions de transgresser cette norme commune et si peu de raisons de nous désolidariser de ce jugement.

Dans ces conditions, est-il possible de développer une pensée personnelle sur un tableau, d’affûter notre regard ?

Mais surtout à quoi cela sert-il vraiment ?

(suite demain)

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Decidément c’est compliqué, vraiment, l’informatique !

Enfin me voilà à jour avec windows 11 !

Mais comment la décision de quelques milliardaires de la Silicon Valley peuvent avoir autant d’importance pour tant de gens dans le monde ?

Combien ont été obligés de changer d’ordinateur à la suite de cette lubie ?

Je ne m’y ferai jamais ! Trop tard pour moi !

Un univers mondialisé pour les techniques, le commerce, la finance, l’information et dont les « communautés » se replient de plus en plus sur elles-mêmes,  un monde où l’extrême droite avec son cortège de haines, de mensonges, de démagogie populiste remporte des victoires partout.

Un monde où les guerres, les massacres, les viols servent de base à des politiques sans foi ni loi !

Mais vous me direz, l’être humain a toujours fonctionné comme ça ! Et parfois ce fut bien pire ! D’accord,  et alors, c’est une raison pour se résigner ?

Bon dimanche, les amis !