Violences ouvrières

jaurès

« Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action
violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant
autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continueront la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte
patronale. Cela ne fait pas de bruit ; c’est le travail meurtrier de la
machine qui, dans son engrenage, dans ses laminoirs, dans ses courroies,
a pris l’homme palpitant et criant ; la machine ne grince même pas et
c’est en silence qu’elle le broie. » Jean Jaurès à la Chambre des députés en 1906.
Il répond à un discours de Georges Clémenceau.
Merci à Eric.

Une réflexion sur « Violences ouvrières »

  1. … le patronat ne contrôle plus grand chose ….
    On lui en donne l’impression.
    L’état joue à Guignole….le peuple regarde.
    Les FINANCES virtualisent et transcendent le gain.
    Si qlq sait tirer le JUSTE bilan….. qu’il se fasse entendre un jour prochain ou qu’il se taise à jamais.
    Merde…. ils se taisent…
    Non, il ne parlent (coute) pas assez fort!

     » et personne ne m’empêchera de vous sourire à la gueule » Térésa Barbera.

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