Comment parler à des gens qui ne veulent pas vous entendre ?
Comment convaincre des gens qui ne vous font pas confiance ?
Comment raisonner des gens qui sont en colère ?
N’y a-t-il pas déjà quelque chose de déraisonnable à tout attendre d’une parole présidentielle ?
Nous nous vantons de vivre dans un pays démocratique où la volonté du peuple, relayée par des élus, fait la loi et confie au pouvoir éxécutif le soin de l’ appliquer !
Et là, comme ça, on attend d’un homme tout seul, qu’il nous sauve d’une situation de crise grave, infiniment complexe, en prononçant des paroles fortes et suaves, vigoureuses et douces, autoritaires et compréhensives. Tout et son contraire !
Cette parole, avant d’être prononcée, est déjà morte !
Voilà bien tout le paradoxe de cette situation de « gilets jaunes », des revendications sans cohérence,
un mouvement sans leader, des violences incontrôlables.
On sait que dans l’ombre, les fachos en herbe, veillent. Les ultras-gauches et les ultras-droites, de France et d’Italie étaient là. On sait que Steve Bannon était à Bruxelles cette semaine. Il doit se frotter les mains.
Il y a deux ans tout juste, Monsieur Macron s’appropriait le mot « Révolution », pour défendre une société libérale et entreprenante mais juste et bienveillante (sic).
M’est avis que les braves gens l’ont pris au mot en lui montrant qu’ils prenaient leur destin en mains !