On en a des problèmes quand on est pauvre:
-comment va-t-on régler la facture d’électricité ?
-pourra-t-on acheter un nouveau jean pour le petit ?
-va-t-on pouvoir payer l’orthodontie pour l’aîné ?
-vais-je faire partie du nouveau plan social de ma boîte ?
-la voiture a grand besoin d’une révision, pourra-t-on payer le garage ?
D’accord, mais quand on est riche on a aussi des problèmes:
-où va-ton aller passer nos vacances d’hiver ?
-vais-je changer ma voiture dans 3 ou dans 6 mois ?
-comment trouver le meilleur placement pour mon argent, celui qui sera le moins fiscalisé ?
-quand va-t-il falloir encore faire des aménagements dans la villa de Pornichet ?
Arrête Arlequin, là tu parles des très pauvres et des très riches!
Mais quand même, y a « l’immense » classe moyenne. Et là tu ne peux pas tomber dans la caricature comme tu te plais à le faire !!!
Mais au, fait, l’ami Pierrot, c’est quoi la classe moyenne ? C’est qui ?
Pas dur ! Ce sont ceux qui n’ont pas les problèmes des pauvres (encore que ?)
et qui voudraient bien avoir ceux des riches !
Le « encore que ? » est intéressant : cela montre que les frontières entre classes sociales sont parfois plus floues qu’on ne le pense.
Oui bien sûr ! Dans le monde social tout est complexe. Seuls les hommes politiques voudraient nous faire croire que tout se réduit à des slogans ! Merci pour ton passage, Vincent.