Une amie me faisait part récemment des problèmes que rencontre
sa petite fille sur son lieu de travail.
Celle-ci se trouve en effet affecté d’un petit handicap qui la rend malhabile parfois.
L’autre soir elle rentre en pleurs, ses collègues s’étaient moqué d’elle !
L’homme est un loup pour l’homme ! On le sait depuis toujours!
La tendance à se venger sur les plus faibles des vexations que les plus forts nous ont fait subir est un processus bien connu.
Mais quelle est la nature de cette pulsion perverse ?
Pourquoi ce besoin de violence ?
A quelle nécessité répond ce désir de faire mal, de détruire, de tuer l’autre en profitant de ses faiblesses, de ses malheurs, de sa souffrance ?
Une seule solution : répondre à la vacherie par un sourire… quand on peut !
(Aquarelle d’après Danard)
Pas facile de répondre par un sourire…
Les larmes devraient toucher ou attendrir les bourreaux, mais il semble qu’elles aient l’effet contraire. Elles attirent souvent des réflexions désagréables du genre arrête de chialer… t’as rien compris… etc…..
Une réponse pourrait être cracher à la gueule de l’offenseur, mais alors c’est la violence qui monte.
Je crois qu’il n’existe aucune arme « universelle », c’est au cas par cas…
Surtout ne pas tendre l’autre joue… et il faut que chaque expérience renforce les « défenses naturelles »…. mais c’est pas évident.
Au fil des ans on se construit une carapace sur laquelle tout finit par glisser…
S’en foutre c’est formidable d’arriver à ça 🙂
Plus facile à dire qu’à faire ou même qu’à dessiner,et pourtant tu as illustré ce conseil à merveille.
MERCI ARLEQUIN,d’aborder avec délicatesse et compréhension ,ce sujet qui fait souffrir ma petite fille , nous l’entourage, somme impuissant!! ….. son mal être ,je l’ai constaté de près dès la maternelle,jours après jours (,j’ étais en activité dans son école ) Jusqu’à maintenant, non seulement les douleurs physiques dues à son handicap, mais les regards soutenus, les petits mots à voix basse , et les commentaires blessants, sont pour elle insupportables même maintenant que ses 20 ans pointent leurs nez . ELLE ESTJOLIE COMME UNCOEUR, je serai une mamie heureuse lorsqu’elle aura accepter sa différence……
oui Françoise, une vie ne suffit pas pour apprendre l’indifférence !
merci à+
c’est vrai Chinou, cette réaction est un peu illusoire <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<! <merci!
Oui Juliette, tout l’enjeu pour chacun d’entre nous, c’est de s’accepter comme on est !
Mais l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes dépend largement de la façon dont nous percevons les attitudes des autres à notre égard! Tout l’amour que cette petite fille reçoit de son entourage, sans compenser les vacheries des idiots qu’elle rencontre par ailleurs, lui permet de tenir debout! Mais comment lui enseigner, non pas l’indifférence, quère possible chez une jeune fille de 20 ans, mais la capacité à relativiser les jugements des autres.? Peut-être en lui apprenant à détecter la connerie des autres mais surtout à admettre qu’elle vaut autant qu’eux, quelles que soient ses difficultés!
Chacun a ses limites, ses carences, ses souffrances,,.ceux qui cherchent à les utiliser chez les autres pour les amplifier le font sans doute pour chercher à camoufler leurs propres insuffisances !
Les moqueurs sont les plus vulnérables, sans doute, c’est ainsi qu’ils se protègent, mais ils en font du dégat !.
Surtout il ne faut pas leur donner le plaisir de savourer leur victoire !
Comment empêcher les pervers de jouir de leur puissance destructrice ? Voilà tout l’enjeu !
à+ et merci pour ton témoignage. Les cons n’auront pas le dernier mot !!!