Pas facile de descendre dans la rue – ou dans les champs – par les temps qui courent !
La « foule » imbécile, les « factieux », on en prend plein la gueule !
Symboliquement et physiquement !
Mais alors, mes amis, si on ne peut plus montrer qu’on n’est pas d’accord, qu’on considère que nos élus nous trahissent, comment on fait ?
Si on veut dire non ! Ca suffit ! Vous n’avez pas vu et compris ce que vivent les gens, comment ils ressentent les conséquences de vos choix politiques sur leur vie, comment on s’y prend ?
Vous acceptez qu’on fasse grève – là vous n’avez pas trop le choix – mais vous voulez que chacun reste chez lui, devant sa télé, à attendre sagement que son bulletin de paye, amputé, lui parvienne !
Disqualification et répression, lassitude et pourrissement, tous les gouvernements de droite ont choisi ce refrain !
Mais qu’attendez-vous à la fin ? Que les ultra violents discréditent le mouvement ? Oui, sans doute !
Je crois que vous ne mesurez pas le risque que vous prenez !
J’aimerais toutefois que tu expliques que le droit de grève, ne stipule ni n’implique l’obligation de casser, briser, détruire le bien collectif. Qu’en penses tu ?
Bien sûr, je condamne absolument toute violence et dégradation faite aux personnes et aux biens. Mais alors pourquoi mes amis se sont-ils fait sévèrement gazer alors qu’ils manifestaient pacifiquement ?