Face à une situation difficile – malaise, tensions, conflits, guerre… – un homme, un groupe, un pays a trois possibilités :
– s’enfuir,
– affronter,
– chercher une médiation.
Dans cette troisième solution, il peut activer:
– le droit,
– la science,
– la démarche artistique.
Dans ce troisième cas, il s’agit de mettre du distancié, du signifiant, du symbolique là où s’exprime la violence, c’est-à-dire la pulsion de mort.
Voilà, pour moi, la principale fonction sociale de l’art.
Chercher à mettre en lumière, en valeur, la beauté des choses et des gens.
C’est cette distance qui rend la démarche artistique indissociable de l’humour. Le sourire, le rire, la dérision, la caricature sont les armes fatales contre l’ignorance et la bêtise!
Mais l’humour, c’est d’abord savoir rire de soi. Le créateur qui se prend au sérieux, qui se croit « dieu », est un piètre artiste, comme on disait dans mon enfance, un saint triste est un triste saint.
Voilà enfin pourquoi les puissants ont cherché la complicité ou la servitude des artistes (Mozart et Coloredo, Michel-Ange et Jules II, Staline et
Chostakovitch…) et enfin combien les régimes autoritaires prétendent toujours savoir ce qui est bel et bon pour le peuple!
OK ?
Simplement et clairement écrit….. j’suis ok avec toi. Sauf que moi je m’emmêle toujours les neurones lorsque j’écris en ce moment et rien n’est clair. Merci de ton savoir faire comprendre. ;o)) bizz j’espère que tout va bien…. La douceur et la vérité de tes aquarelles me badigeonnent de sentiments agréables. Révérence Monsieur Arlequin.
Merci Tévi, oui ça va, juste une absence d’une petite semaine
à+