
« J’avais l’impression d’être véritablement ailleurs, parvenu au terme de mon voyage. Je n’avais plus envie de m’en aller. Je m’étais déjà trouvé ici il y avait des centaines d’années mais je l’avais oublié. Et voici que tout me revenait. J’y trouvais offertes la densité et la chaleur de la vie que je sentais en moi ». Elias Canetti à Marrakech en 1953.
(Illustration réalisée à Belle-Ile il y a quelques jours)
Ne rien dire, juste contempler, admirer, méditer, bercé par le ressac.
oui , c’est ça !!!! voir ,sentir, ne pas entendre, seul dans ses pensées positives .. effectivement, pourquoi partir de ce lieu ( chacun le sien, différent)
C’est vrai, Chinou ! Méditer sur nos relations avec cette nature sauvage que nous avons encore … un peu !
à bientôt
Merci pour ton passage chez moi, Juliette, à très bientôt
Superbe texte qui donne envie de lire le livre. Merci pour cette jolie et courte lecture qui me touche particulièrement.
D’ailleurs, est ce vraiment l’extrait d’un de ses livres? Si oui, lequel?
Merci pour ce com sensible, Vio :!
Je vais rechercher car c’est une citation que j’avais notée.
A bientôt te lire.
« Largement marqué par ses lectures de Michel Eyquem de Montaigne et Blaise Pascal, Canetti s’avère soucieux d’écrire dans une langue précise, éloignée des conventions et des poncifs.
Toutes ses recherches d’écriture et la rigueur de ses analyses historiques, psychologiques et sociales lui valent le prix Büchner en 1972.
En 1981, il reçoit le prix Nobel de littérature « pour ses écrits marqués par l’ampleur de sa vision, la richesse de ses idées et sa puissance artistique ». (Cf Wikipedia)
A mon avis, la citation est tirée de sa volumineuse autobiographie parue de 1977 à 2003..
Il est décédé en 1994. Voilà Vio!