Le confinement, qui s’adresse à toutes et tous, nous laisserait à penser que nous sommes tous pareils, tous égaux davant l’adversité !
En voilà une illusion !
Les crises, loin de gommer les inégalités, les exacerbent !
Il y a ceux qui ont un jardin, des bouquins, des jeux video, des Netflix etc …
et ceux qui ont un petit apart avec 3 ou 4 gamins enragés !
Il y a ceux qui « profitent » du chômage partiel, du télétravail et d’un employeur bienveillant
et ceux qui doivent aller bosser, quelqu’en soient les risques et les contraintes !
Il y a ceux qui sont préparés à profiter de cette période pour se reposer et se cultiver
et ceux qui ne comprennent rien à ce qui leur arrive !
Et puis il y a tous ceux qui sont dans la rue, dans la promiscuité forcée, sous des tentes, sans aides ni soins !
Moi je me dis que j’ai une chance inouïe, plus que jamais !
C’est vrai aucune égalité dans la vie…
Ni dans la mort… À 86 ans si je me trouvais en urgence absolue à l’hôpital à côté d’une personne plus jeune ou plus…. ce n’est pas moi qui tirerait le bon numéro.
Alors je confine sagement et pour le moment j’ai de la chance.
Un grand appartement « tout confort », seule locataire puisque mon propriétaire vit maintenant chez sa fille. Maison individuelle située dans une rue en impasse, des voisins amicaux, grand silence, je peux faire un petit tour de santé si ça me chante…. Bref je suis consciente que je fais partie des hyper privilégiés. Ma fille fait les courses et en respectant des règles de sécurité, elle me les dépose devant chez moi, des voisins ont eu la gentillesse de m’acheter de la farine et des oeufs… j’ai eu des envies de crêpes…
En plus j’ai la chance de t’avoir ainsi que d’autres ami(e)s virtuels.
Je ne m’ennuie pas. Donc tout va bien.
Je suis touché par ton commentaire, Françoise!
Merci vraiment pour cette marque d’amitié.
Ne change rien et viens me voir souvent!
Comme Françoise je fais parti des privilégiés, une grande maison, un jardin ou je peux si le besoin s’en ressent me dégourdir les jambes,
Une grande surface qui me livre ainsi que la pharmacie qui nous l’ a gentiment proposé.
Je ne me suis jamais ennuyée dans ma longue vie, j’ai toujours trouvé une occupation ne serait ce que la lecture.
Je comprends que le confinement est plus difficile pour d’autres personnes moins privilégiées surtout pour les jeunes enfants mais c’est leur vie et la notre qui est en jeu et ça n’arrive pas qu’aux autres.
Oui comme tu dis 5ème puissance mondiale
et …..
Lorsque j’entends c’est la faute des gouvernements précédents je me revois à l’âge de 5 ans lorsque je faisais une petite bêtise « c’est pas moi, c’est l’autre ».
Il serait temps que nos gouvernants grandissent et prennent leurs responsabilités mais est ce qu’on le leur a appris lorsqu’ils étaient enfants?
Je te souhaite une belle journée.
Prends bien soin de toi.
Maryse
Malheureusement l égalité n est pas de ce monde, mais les différences et les écarts se font plus flagrants lors de tels épisodes.
C est bien pour cela que moi aussi je me dis qu il y a beaucoup plus malheureux.
Je suis en appartement ou je vis seule mais j ai un balcon.
Je ne sors pas mais j avais pris mes précautions pour mes courses n ayant personne pour les faire à ma place. Heureusement car en ville plus de livraisons pour l instant.
Seule mais avec une curiosité pour des occupations diverses.
Francoise avait une envie de crêpes… moi je viens de faire un biscuit aux pommes… le parfum du gâteau embaume le silence !!!!
Allez patience et gardons le moral… prenons ce confinement comme une retraite pour méditer, réfléchir et prendre plaisir à se retrouver avec soi même.
Bonne fin de dimanche
merci Maryse pour ce passage « chez moi » !!! ;o))
Reviens souvent, ça fait du bien de lire des choses intelligentes en ces temps moroses!
merci à toi Angedra et bravo pour tes réflexions !
Oh que non l’égalité n’est pas de ce monde. Moi , en tant que mère et femme, je pense à tous ces enfants qui ont des difficultés scolaires que le confinement va accentuer, car ils n’ont pas forcément la chance d’avoir des parents qui ont les capacités pour les accompagner. Je pense à ces enfants et femmes battus, qui avaient la journée d’école ou de travail pour souffler, et qui du coup se retrouvent à longueur de journée avec leur bourreau. Je pense au personnel soignant , à toutes ces femmes payées une misère, qui ne comptent pas leurs heures, et qui ne voient plus leur enfants depuis 3 semaines par peur des les contaminer. Je pense à ces femmes enceintes qui au moment d’accoucher se retrouvent seules sans leurs maris à leurs côtés. Des exemples, j’en aurait encore plein . Alors chaque jour je me dis que j’ai de la chance, nous sommes en bonne santé , mes enfants peuvent jouer dans le jardin… Les femmes et les enfants sont forts. Les hommes aussi. Espérons que ce petit virus fasse évoluer les mentalités en matière d’écologie, de consommation, de relocalistaion , de système de soin, de système scolaire etc… Aller, hauts les coeurs, on y croit, nous aurons des jours meilleurs. Pense soin de vous. Bises. Aurélie
Oui, c’est vrai, on a de la chance, c’est bien de le reconnaître ! C’est un grand pas vers le bonheur, quelque soit la situation par ailleurs!
à bientôt et merci pour ton passage.