Avez-vous vu ou revu « l’argent de poche »de François Truffaut, hier soir à la télé ?
Suite de saynètes où l’on voit des enfants à l’école, en famille, dans la rue, au cinéma…
« Un film d’enfants peut s’élaborer à partir de petits faits car en vérité rien n’est petit de ce qui concerne l’enfance. »
Risqué de faire « jouer » des enfants car leur « sens de la vérité est sans défaillance » ? Oui sans doute !
Mais on doit « adapter le personnage au jeune acteur plutôt que de le contraindre à devenir artificiellement le personnage »…
« Un sourire d’enfant sur un écran et la partie est gagnée. Mais justement, ce qui saute aux yeux quand on regarde la vie, c’est la gravité de l’enfant par rapport à la futilité de l’adulte. C’est pourquoi il me semble que l’on atteindra un plus haut degré de vérité en filmant non seulement les jeux des enfants, mais aussi leurs drames qui sont immenses et sans rapport avec les conflits entre adultes. »
(« Le plaisir des yeux » 1987, p.29 et 30)
Des adultes indignes parfois, inconséquents, inconscients souvent !
Et puis dans le film il y a, à la fin, cette admirable déclaration d’un Jean-François Thévenin si jeune et tellement attachant, qui vient de nous quitter :
Les enfants, il faut les respecter ! Les décideurs ne les entendent pas car ils ne sont pas électeurs… mais aussi, on observe qu’une enfance difficile peut donner des adultes plus forts pour affronter la vie alors que des enfants trop protégés se retrouvent ensuite démunis.
Bien belle soirée ! Vraiment ! Merci encore une fois à François Truffaut ! Mon numéro 1 !!!
Pas revu le film… mais Truffaut je l’aime….
Ne jamais oublier, dès sa première seconde de vie « l’enfant est une personne ».
Pas un « tube digestif » comme m’a dit la tante du nouveau né de la voisine.
Oui y a encore du boulot pour défendre des idées qui nous apparaissent évidentes.
Bises à toi Françoise