Il y a seulement 2 mois, il fallait « coûte que coûte » massacrer les retraites, assécher l’Hôpital public, détricoter les avantages sociaux, mettre à genoux les syndicats.
Les corps intermédiaires ne servaient à rien – enfin un peu quand même depuis les « gilets jaunes » – l’Etat devait peu à peu s’effacer et la Sécu laisser la place aux assurances privées.
J’exagère pas beaucoup !
Aujourd’hui, un tout petit virus est en train de tout modifier.
Les soignants sont des héros, on les applaudit tous les soirs à 20h ! Les pompiers sont formidables, les policiers, les grands protecteurs de la Nation ! (même si certains sont des « régimes spéciaux !!! »)
Et puis, le gouvernement brandit l’étendard de la patrie qui doit se mobiliser pour lutter contre l’ennemi commun, la maladie!
« Nous sommes en guerre », ce qui signifie l’Union Sacrée contre l’ennemi. Il faut « coûte que coûte » en sortir.
Et même, fait inouï, le président commence à caresser l’idée que notre système ne serait peut-être pas à la hauteur de l’enjeu !
Alors quoi ? L’Etat-Providence, si décriée, serait peut-être la solution ?
Dites moi comment ces grands experts, si sûrs d’eux, « déterminés », que sont nos gouvernants finissent par penser ce que, nous les petites gens, répétons inlassablement depuis tant d’années :
ON VA DANS LE MUR !
Faut croire que la nature envoie de temps à autre un ambassadeur mortel pour remettre les pendules à l heure !
Malheureusement comme après toute guerre les bonnes résolutions qui seront prises se verront ensuite se diluer à nouveau dans les débats et discordes. Chacun voulant tirer partie pour son camps et oubliant les bonnes résolutions.
Nous avons vu le phénomène des applaudissements pour la police après Charlie … cela s est vite estompé et même retourné !!!
L individualité reprend vite le pouvoir. Ceux que l on aime aujourd’hui…..
merci pour ce commentaire si pertinent, Angedra. Je vais m’en inspirer pour mon prochain article. A bientôt