Lorsqu’un événement particulièrement violent surgit, nous restons d’abord éberlués, sidérés; puis un sentiment d’écoeurement survient et avec lui le besoin de comprendre.
Les solutions simples nous viennent tout de suite à l’esprit et nous sommes prompts à condamner et à crier vengeance.
Le pire, je crois, – et c’est ce que vient de faire Donald Trump – est de tout expliquer par la manifestation d’une maladie mentale.
Avec ce que celle-ci a d’intime et de mystérieux, c’est la meilleure façon de ne rien expliquer, de ne rien changer à cet « ordre des choses » qui a produit ce fait violent.
C’est la plus belle manière de ne rien remettre en cause, de refermer le débat.
Or tout passage à l’acte est une fenêtre ouverte sur le monde social.
A nous de faire marcher notre réflexion et notre intelligence.
Et puis, la menladie mentale et son traitement ne relèvent-ils pas déjà de choix politiques ?
Détenir chez soi 40 armes à feux, c’est pas politique, ça ?
Maladie mentale ?
