Alors il semble que le gouvernement soit prêt à céder à la pression des betteraviers qui exigent le recours aux pesticides néo-nicotinoïdes tueurs d’abeilles pourtant interdits.
C’est la filière sucrière qui est en cause, paraît-il, c’est-à-dire de gros intérêts financiers, évidemment !
Mais c’est surtout ce mode de culture intensive qui doit être absolument abandonné.
Car celui-ci est porteur de tous les excès, pour l’environnement bien sûr mais aussi pour la santé humaine.
Comment un produit chimique qui tue les abeilles peut-il être bon pour l’homme ?
Expliquez-moi si vous savez !
Les hommes sont devenus fous et l’appât du gain les pousse à leur propre perte.
oui ! mais que faire sinon nous changer nous-mêmes ?
à bientôt Chinou!
Il en va également des revenus des betteraviers ? Perdre toute une récolte et peut être plus ? Si j’étais à leur place je me demande ce que j’aurais voulu… quel geste d’aide ???
La ministre a précisé que c’était une décision « provisoire »… et uniquement réservée à la culture de la betterave ?
Entre nous n’y a t il pas des choses pires qui se passent quotidiennement et qui pourraient être évitées ? sans intervention ministérielle, rien qu’un peu de civilité par exemple.
Que dire de la pollution engendrée par les masques jetés n’importe où….
Cela s’ajoute aux canettes, emballages, et autres merdier quotidien.
Rien ne va plus…. que faire ?
Plus rien n’est simple, c’est vrai ! Et même apparemment, comme tu dis les gestes de gros bon sens comme de ramasser ses ordures !
Notre système nous a entraîné trop loin dans la connerie et ensuite c’est bien difficile de revenir en arrière, ou trop tard !
Dans tous les cas un produit qui tue (même provisoirement!) les insectes pollinisateurs est une sacrée vacherie, non ?
A bientôt Françoise.
Non seulement c’est la survie des betteraviers et de toute la main d’oeuvre locale, ainsi que de toute la chaine qui suit bien avant que le sucre que nous utilisons tous, soit dans le sucrier… sinon ,arrêtons de sucrer les fraises!!!!! ( il faut, je crois, relativiser…. fille d’agriculteur , je sais que la betterave n’attire pas beaucoup les abeilles , cueilli dans la première année avant la floraison …2ième année) donc peu d’abeilles sont éliminées, .Sans traitement, plus de production , nous irons alors acheter ailleurs , mais avec quelles garanties de non traitements,,peut-être, pire encore….!! cela est discutable pour tellement d’autres traitements qui étaient plus ou moins recommandables,hélas il y en aura toujours qui passeront en mails!!!(d’énormes efforts sont quand même fait ….la façon de travailler à changer, certains gros maraichers qui travaillent le traitement des plantes uniquement avec des insectes ….c’est vrai!!!! il faut être dans la connaissance et le contexte du monde agricole , je suis de ce milieu et je crois sincèrement dans la volonté des agriculteurs de réduire voire totalement arrêter les traitements nocifs, peut- être pas assez rapidement??? Question finance … Juliette
merci Juliette pour ces précisions. C’est vrai qu’on juge rapidement sans connaître tous les éléments.
Mais tant de conneries ont déjà été accomplies !!!
à bientôt
tu es une perle rare ARLEQUIN..tout en diplomatie…et délicatesse , tu lis ,tu écoutes tu ne juges pas , je t’en remercie amicalement Juliette
arrête Juliette, ce sont mes lectrices et mes lecteurs qui me rendent meilleur !
à +
chère Juliette,
entendu ce matin à la radio qu’un betteravier d’Eure et Loire n’a pas de problème avec le virus jaune de la betterave, seulement il s’en est donné les moyens humains et il vend son produit 3 fois plus cher que les autres ! Aïe ! Pas simple tout ça !
Les traitements naturels … à base des 10 doigts humains et d’ outils du siècle dernier ( réactualisés) ont un coût… pour l’employeur, le temps c’est de l’argent…( finies depuis longtemps, les poses café à rallonge) les traitements manuels reviennent très chers et obligatoirement , au lieu de réduire la marge bénéficiaire, le cher patron vends plus cher!! suis à 100% pour les techniques naturelles , manuelles , il ne faut pas se leurrer pour qu’une exploitation vive il faut rendement et rentrer d’argent ( la main d’oeuvre ne cours pas les rues…….pas toujours assez rémunérés pour le dur labeur qu’est le travail de la terre!! bref je trouve que c’est le chien qui se mord la queue!!! bonne journée ARLEQUIN
Le consommateur-roi veut des produits bon marché, la grande distrib a une politique tarifaire horrible pour le producteur ! Pas étonnant que l’agriculteur crève de faim !
Pour l’instant le bio, qui est plus couteux à produire a l’air de mieux rapporter ! Mais pour combien de temps ? Jusqu’au moment où le bio tombera dans la même logique !
C’est insoluble, dit comme ça !
Merci pour ce com Juliette..