La colère d’un vieux candide

Pour te dire au revoir, le mieux encore c’est de te laisser la parole :

« Si tu enlèves la gauche, si tu enlèves la droite, il reste la droite », a écrit – et il a raison – Philippe Val dans Charlie hebdo.
… Etre de gauche, pour moi, ce n’est pas se contenter d’une étiquette ; qu’on soit ministre ou citoyen, c’est quelque chose à prouver, toujours. Comme l’amour.
C’est aller au-delà de ses pulsions de peur, de possessivité, d’égoïsme…

… Je n’ai pas cette formidable neutralité de certains artistes. « Je ne suis pas un artiste engagé, je suis un artiste dégagé », disait drôlement Pierre Desproges. Pas moi.
Je ne peux pas, c’est métabolique. Pour autant, je ne crois pas avoir jamais été le bouffon du roi. Malgré mes préférences, je ne roule pour personne, je roule sur tout le monde !
La colère d’un vieux candide devant un monde qui n’est pas du tout celui qu’il avait rêvé ! »
TRA n° 2381-sept95.

Un commentaire

  1. Il n’y a jamais de bon moment pour mourir, mais Guy Bedos nous lâche au mauvais moment : comme il disait, ça devient de plus en plus difficile d’être de gauche, surtout quand on n’est pas de droite.

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  2. A cet humoriste acide, je préférais Raymond Devos dont l’humour était plus intellectuel, moins caustique; Mais tout ça n’est qu’affaire de goût. Merci de m’avoir rendu visite ce qui me permet de découvrir tes pages. Es tu l’auteur de tous les croquis que j’ai vus?

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    • Pour répondre à ta question sur mon blog : il s’agit d’une incrustation d’une partie de photo dans une aquarelle. J’aime bien ce que tu fais; je vais m’inscrire à ta NL .A tout bientôt

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