Aucun acquis social n’a jamais été obtenu en demandant poliment l’aumône aux possédants.
Aucun progrès n’a jamais vu le jour en s’excusant de gêner les dominants dans leurs petites affaires.
Tout cela est attesté par l’histoire.
Néanmoins, il y a lieu de dépasser ce rappel historique car la contestation sociale est devenue plus que jamais un champ de luttes où les intérêts de nombreux groupes sociaux s’affrontent.
Les petites entreprises contre les grosses boîtes,
Les agriculteurs contre les écolos,
Les consommateurs contre les défenseurs du « made in France »,
Les inclus contre les exclus,
Les gaulois contre les immigrés,
les riches contre les pauvres,
les urbains contre les ruraux,
les salariés contre les indépendants,
Les chrétiens contre les musulmans…etc…
et puis toutes les incohérences :
moins de taxes mais plus de protection sociale,
moins d’impôt mais plus de Services publics,
moins de contrôle mais plus de sécurité,
davantage de bagnoles mais moins de pollution
plus de garanties sociales pour les salariés mais moins de syndicats,
rejet de l’autorité et besoin de chefs,
moins d’Etat mais plus de réglementation !!!
C’est à l’Etat de jouer le rôle d’arbitrage entre toutes ces rivalités, ces luttes d’intérêts, ces conflits qui révèlent à un moment donné l’impossibilité de vivre ensemble avec nos différences.
Encore faut-il que les représentants de cet Etat soient crédibles!
Sinon, le « peuple » considère que seule la violence permet d’être entendu !!!
Ça fait un bout de temps que les représentants de l’état ne sont plus crédibles. Mais c’est sous Macron que les gens se lâchent. Il n’a pas beaucoup d’autorité Emmanuel.
Oui Macron paie les errements, les lâchetés et les abus de ses prédécesseurs (comme Louis XVI avait payé – cher – les folies de Louis XIV et les inconséquences de Louis XV !!),
néanmoins je suis inquiet devant le fait que dans l’esprit des gens s’installe l’idée que seule la violence paie !
merci pour ta visite Vincent