Une folie douce mais géniale !

Vu au cinéma : »Daaaali ».
Le film est aussi déjanté que le personnage.
Pas un film sur sa peinture (encore que les références soient nombreuses, l’arquebuse, les oeufs sur le plat …) ni sur sa vie (encore que ?), mais sur ce personnage lui-même, hors-norme, génie égocentrique, « excentrique et concentrique »,  comme il le dit dans le film.
Dali, peintre divinement inspiré, qui a fait de sa vie, de ses désirs, de ses angoisses, de ses névrôses, la condition et l’objet de ses créations picturales mais également de ses réalisations cinématographiques.
Et voilà encore évoqué l’un des grands mystères de la peinture dont l’histoire de l’art nous a nourris !
Oui, encore une fois, on se trouve confronté à cette grande question :
Seuls les fous sont-ils des génies créateurs ? Faut-il nécessairement oser sortir ses tripes pour être un « artiste » ?
Est-il indispensable de gonfler son égo, d’exprimer son mépris du système, sa révolte et sa haine ?
J’aurais tendance à répondre : non, bien sûr !
Mais seuls ceux qui laissent exploser leurs passions peuvent prétendre au sublime ! Non ?
Les autres sont de gentils amateurs, d’habiles décorateurs ! Et c’est déjà pas si mal, si ça les rend heureux !
Quant à Dali, ce que je retiens de lui c’était son imaginaire, son audace, son génie du dessin et de la couleur !
Peu importe le reste ….

La biodiversité !

Vive la biodiversité !
Vive les termites qui ruinent ma charpente !
Vive la mérule qui liquéfie mon plancher !
Vive les vrillettes qui coupent mon manche de pioche !
Vive le gros rat qui bouffe mon compost !
Vive les moineaux qui ont chassé les pinsons, mésanges et autres !
Vive les taupes qui massacrent ma pelouse !
Vive la souris qui grignote mes bouquins !
Vive les chenilles processionnaires qui infestent mes sapins !
Vive les mites qui adorent mes pulls !
Vive le frelon asiatique qui vide mes ruches !
Vive le héron qui s’est régalé de tous mes poissons !
Arrête Arlequin !
Arrête de te plaindre !
Tu n’es qu’un minable possédant,
un trivial propriétaire qui s’accroche à son bien, à ses petites affaires !
Que ne vis-tu comme Job sur son fumier ?
Ou comme Diogène dans son tonneau qui, avec sa bougie, cherche désespérément « un homme » !!! ? Un vrai !!!
T’es lamentable !!!