
Pour te dire au revoir, le mieux encore c’est de te laisser la parole :
« Si tu enlèves la gauche, si tu enlèves la droite, il reste la droite », a écrit – et il a raison – Philippe Val dans Charlie hebdo.
… Etre de gauche, pour moi, ce n’est pas se contenter d’une étiquette ; qu’on soit ministre ou citoyen, c’est quelque chose à prouver, toujours. Comme l’amour.
C’est aller au-delà de ses pulsions de peur, de possessivité, d’égoïsme…
… Je n’ai pas cette formidable neutralité de certains artistes. « Je ne suis pas un artiste engagé, je suis un artiste dégagé », disait drôlement Pierre Desproges. Pas moi.
Je ne peux pas, c’est métabolique. Pour autant, je ne crois pas avoir jamais été le bouffon du roi. Malgré mes préférences, je ne roule pour personne, je roule sur tout le monde !…
La colère d’un vieux candide devant un monde qui n’est pas du tout celui qu’il avait rêvé ! »
TRA n° 2381-sept95.