Au risque de se perdre !

Vu « Apolonia, Apolonia », un documentaire peu banal de Léa Glob.
Une rencontre entre deux jeunes femmes en devenir d’artistes. Apolonia Sokol, née dans un théatre de parents saltimbanques qui veut « donner sa vie, son corps » à la peinture et une jeune réalisatrice qui va suivre pendant 13 années les découvertes et les déconvenues de celle avec qui un lien fort et durable va se créer.
Deux alter-ego, entre Paris et Copenhague, entre New-York et Los Angeles, entre passions et galères, entre rêves et contraintes, entre générosité et besoin de se réaliser en tant qu’artistes, en tant que femmes surtout.
Apolonia Sokol, une artiste libre, qui cherche, qui doute, qui bosse, qui sacrifie tout à son art.
Petite fleur vive devant ses grands tableaux sombres et intenses, elle se débat dans un marché de l’art où dominent les hommes prédateurs et les experts tout puissants. Et puis, son indéfectible amitié avec Oksana, femen ukrainienne réfugiée qu’elle couve de sa générosité ! Quel beau film !
Dans ce monde de violence, l’art a-t-il encore une chance d’apparaître comme un moyen de sauver le monde ?

 

Une histoire vraie !

Aujourd’hui, une histoire vraie:
Il y a quelque temps, j’ai été flashé dans un village à 51 km/h (pour 50 autorisé).
90 euros d’amende et retrait d’un point de permis !
J’aurais dû me rebeller, dire que c’était un complot contre la démocratie,
mieux j’aurais dû dire que j’allais en référer au R.N
Toute la droite m’aurait défendu et même le premier ministre aurait sorti son couplet : »en tant que citoyen… »
Peut-être même que Trump m’aurait soutenu !
Et bien moi, idiot que je suis, j’ai payé !!

Mais quel c… !

FORUM du Film Documentaire

Si vous vous intéressez à l’actualité sociale,
Si vous êtes sensible à l’injustice, à la misère,
Si vous dénoncez la haine, la bêtise, le repli sur soi,
Si vous avez envie d’entendre ceux qui se battent pour plus d’égalité et de fraternité,
alors courez au 42ème FORUM du Film Documentaire d’Intervention Sociale
cette semaine au Cinéma St Paul de REZE (44)

Comment éduquer aujourd’hui ?

Mentir, détruire, voler, tuer, ce sont autant d’interdits qu’on essaie d’inculquer à nos enfants quand on tente de les éduquer !
Or que nous présente le spectacle du monde actuel ?
Des dirigeants qui massacrent, qui pillent, qui trompent, qui cassent ce que des pauvres gens ont mis des années à construire !
Bon, vous me direz, les rois indignes, les empereurs assassins, les chefs criminels, cela a toujours existé.
Et cela n’a pas empêcher les gens intègres, respectueux, bons, de poursuivre leur petit boulot, mine de rien, et de sortir la tête haute des plus graves conflits. (Sauf quand même  ceux qui y ont perdu la vie, !!!) Passons !
On me dit que l’histoire humaine obéit à des cycles et qu’après la pluie,  vient le beau temps ! Après la barbarie, s’épanouit la civilisation ???
Bon, d’accord, on va rester là-dessus pour ce soir, si vous le voulez bien !!!
Des fleurs au milieu des ruines.
J’ai fait cette petite illustration en pensant aux Ukrainiens qui vivent ce que vivaient nos résistants il y a plus de 80 ans et qu’on a appelés les « Compagnons de la Libération ». Mais, à l’époque, à part quelques odieux collabos, tous les français étaient des héros !!! Des modèles face à la barbarie !

OK ! Mais aujourd’hui, qui sont les exemples à suivre ???

Dites moi si vous savez !

Dur, dur, l’accueil !

« Ces populations étrangères à notre département, chez lesquelles la malpropreté la plus repoussante est une seconde nature et dont la dégradation morale est descendue à un niveau effrayant viennent périodiquement encombrer nos quartiers les plus pauvres et les plus insalubres. Ces gens entrent pour les trois quarts dans la population qui alimente les barres des tribunaux de police. Ces hordes nomades sont une charge pesante pour nos hôpitaux. Elles font une concurrence désastreuse à notre population ouvrière dans la recherche du travail »
Ecrit par un adepte de Zemmour ou de Le Pen en 2025 ??? Non point !
Ce texte est extrait du « Rapport sur les immigrations bretonnes dans la ville de Nantes », 1852, par Auguste Chérot, conseiller municipal !
Ou, comme le disait à peu près Montaigne : nous traitons de barbares ceux qui ne sont point de nos usages !!!

Dur, dur, l’accueil !!!